vendredi 28 novembre 2008

LE SG A FRAT MAT

Le Syndicat national des formateurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de Côte d’Ivoire (Synafetp-CI) et le Syndicat Solidarité ne se reconnaissent pas dans la déclaration du ministre de l’Education nationale, Gilbert Bleu-Lainé, au journal télévisé de 20 heures du lundi 24 novembre et dans l’interview du directeur général de la Fonction publique, Aka Koffi,  parue dans les colonnes de Fraternité Matin du mardi 25. Ils l’ont signifié hier,à notre Rédaction.

Selon les secrétaires généraux des deux syndicats respectifs, Kouakou Sabalogo et Jean Yves Koutouan, la déclaration du ministre et l’interview du directeur général de la Fonction publique sont de nature à semer le doute dans l’esprit de l’opinion nationale et internationale. A un tel point que cela nécessite un démenti. « Nous ne nous reconnaissons pas dans ces déclarations, car au jour d’aujourd’hui, aucun accord n’a été trouvé sur la revalorisation indiciaire et sur la date de l’effet financier du reclassement », ont ils déclaré. Pour eux, le reclassement dont ils bénéficient est une réparation de l’injustice subie depuis 1976. Par conséquent, eu égard au décret 695 du 31 décembre 2007, les deux syndicats demandent au gouvernement de toute urgence de trouver un accord sur les points tels que la correction de l’écart entre les grades A3 et A4, la revalorisation des indices conformément à l’arrêté 9482 du 13 août 2008, le reclassement en tenant compte de l’ancienneté et surtout de la date de l’effet financier qui ne peut excéder le 01 janvier 2009.

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