jeudi 22 janvier 2009

ECHOS DE LA GREVE DES ENSEIGNANTS DU SECONDAIRE DE COTE D'IVOIRE

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Korhogo - La grève des enseignants largement suivie

mercredi 21 janvier 2009 - Par Le Patriote

Les établissements secondaires publics et techniques de la ville de Korhogo ont tourné au ralenti pour les uns et fermé leurs portes pour les autres hier. Les enseignants ont massivement répondu à l’appel des syndicats qui ont lancé le mot d’ordre de grève. N’eût été la présence des enseignants volontaires qui étaient au travail, les quatre établissements secondaires de la ville auraient tout simplement fermé leurs portes. Au lycée Houphouët -Boigny, le plus grand établissement de la ville, seuls trois enseignants titulaires étaient présents sur l’ensemble des trente-huit que compte ce lycée. Et seulement cinq des trente-six enseignants du lycée municipal ont travaillé. Cette atmosphère d’absence généralisée se notait dans les deux autres établissements que sont le lycée moderne et le collège moderne. Partout, ce sont des élèves "errants"que l’on rencontrait dans tous les coins de l’école. Cependant, les enseignants titulaires étaient présents au sein de leurs établissements respectifs. Juste pour observer le piquet de grève en se cantonnant en salle des profs. Quant au centre de formation professionnelle (CFP), le seul établissement technique public de la ville, il était carrément fermé. Selon Koné Bakary, le secrétaire général régional du Syndicat national des enseignants du secondaire de Côte d’Ivoire (SYNESCI), la grève est totalement suivie dans la région. « C’est vrai qu’une mauvaise interprétation a freiné le mouvement aujourd’hui à Ferké. Mais tout est rentré dans l’ordre. A l’image de Korhogo, Boundiali et Tengréla, Ferké est aussi entré dans la grève » a précisé M.Koné . A l’en croire, le mouvement de grève est d’autant plus suivi que le SYNESCI et la coordination des enseignants du secondaire qui, à priori n’est pas suivi le mot d’ordre de grève, ont tous deux trouvé un terrain d’entente. Aussi bien à Bouaké qu’à Korhogo, les leaders des deux syndicats auraient accordé leur violon sur le différend qui les opposait. Ce, afin d’engager un mouvement d’ensemble sur toute l’étendue du territoire national.
Mack Dakota, Correspondant

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